Gothic's life ! Or death ? (Réédition d'un article de mon blog)
Il est avant tout trés important de souligner que le terme "gothique" posséde un minimum de 3 significations distinctes, que j'ai moi-méme réélaboré a partir de définitions de différents dictionnaires :
- Le style gothique, ici souvent employé pour désigner l'architecture européenne entre le 12e et 16e siécle.
- La culture gothique, qui représente entre-autres à elle-seule une musique, un look, une maniére d'étre et de penser, ainsi qu'un mode de vie sombre et mystique trés inpiré du style gothique ci dessus.
- Le peuple gothique, définissant les trés anciens guerriers barbares germaniques (trés peu utilisé).
Ma définition de cette "quasi-religion" (dont je faisait parti, et dont j'ai uniquement gardé le look), sans cesse expliquée sur mon blog, ne fait toujours pas comprendre à la plupart des lecteurs mon opinion vis à vis d'elle, et je me demande bien pourquoi... enfin bref, je reprendrai donc mes mots :
"Je n'ai jamais dit qu'il fallait étre suicidaire pour aimer ou comprendre le gothique, je dit juste que c'est un mode de vie qui repose avant tout sur le noir, les ténébres, ainsi que sur une grande fascination de la mort, de la tristesse et du macabre, et selon mon interprétation, serait également basée sur beaucoup de sérieux, ce qui n'est pas de l'avis de certains qui restent joyeux et positifs en s'affirmant "gothiques" par plaisir, ignorant volontairement ce qui devrait justement faire d'eux partie intégrante à ce style particulier. Ces personnes sont d'un stupide incroyable et vexant, détruisant l'essence méme de toutes ces années goth au profit de leur rang pseudo-gothique, en géréral des ados puérils et manipulés par leurs amis et la société dans laquelle ils vivent. En bref, aimé ou détesté, le gothique est un art à part entiére. Ses régles sont vagues, mais le principal ne peut étre nié : la mort est son centre vital. Reste qu'il y a un énorme écart entre "aimer le morbide" et "vouloir en finir avec la vie".
Le terme "gothisme" : Entendu trop souvent ces derniers temps, ce terme ridicule qu'est "gothisme" a d'abord été perçu comme un mélange stupide et puéril des termes "gothique" et "romantisme", ou bien du changement radical du terme "gothique" lui-méme en y ajoutant le suffixe "-isme", démontrant bien dans les 2 cas l'absolue méconnaissance de son véritable culte des créateurs de ce mot, ou bien de ceux qui le perpétuent. D'autant plus que le romantisme fait déja intégralement parti de la base du mouvement gothique, ce qui va encore accroitre la profondeur de non-sens de cette expression à la limite de l'insulte culturelle.
Il en va de soi que j'ai mené ma petite enquéte à ce sujet pour étre parfaitement équitable (méme si ma démarche est vraiment dispensable), et aprés avoir visité pas mal de pages affichant "le mot demandé n'existe pas", je suis finalement tombé sur un dictionnaire virtuel proposant la définition suivante : Gothisme, subst. masc. : Époque du style gothique (XIIe s.-XVIe s. environ).
Aprés reflexion, on peut donc facilement relier "gothisme" à "style gothique" (voir plus haut), n'ayant aucun rapport étymologique avec celui voulu. La culture pseudo-gothique a encore beaucoup de chemin à parcourir avant de murir suffisament pour pouvoir s'imposer au méme titre que sa fiére et divine grande soeur. Il serait préférable pour ceux qui désespérent d'y arriver un jour de dégager de là, afin d'arréter ce massacre une bonne fois pour toutes. Affligeant.
Ma petite anecdote : J'aime le gothique. J'en suis passionné. Et ce malgré mon abandon de son mode de vie, lequel entrait en conflit avec ma religion. Je ne regrette en rien mon choix, méme s'il m'arrive d'étre nostalgique. Et c'est pourquoi je ne laisserai personne bafouer et détruire (intentionnellement ou pas) cette tant admirable culture, ne serait-ce que pour l'ancien gothique qui dort toujours au plus profond de moi. Peu importe si je me fais des ennemis, je m'exprime à coeur ouvert, et j'en suis fier (conclusion datant de Septembre 2008, date à prendre en considération).