Reele presentation

Premier jet…( de sperme cérébral)


Attablé! Il me faut m’attabler pour creuser un peu tout ce temps séché, accroché aux parois de mes méninges, salies par le manque évident d’exercice et par des goudrons nocturnes aux vapeurs quelque peu éthyliques. Il faut que je m’assois en me regardant à travers mes yeux , boire un verre avec moi-même, analyser le chemin que je me suis construit dans ce petit bout de vie avec les moyens que je me suis donnés au gré de l’aventure.
Ce n’est pas la première fois que j’entreprends ce processus de réparation et que les maigres efforts que j’y ai investis, à chaque fois furent balayés avec une oisive facilitée.
Un des problèmes est mon aptitude à lâcher l’affaire au moindre obstacle et de m’éparpiller de ce fait assez aisément.
Je ne construis rien depuis longtemps, tapissant cette couche de crasse cérébrale telle une veine par du mauvais cholestérol, retardant encore la germination créatrice.
Si enfin je me prend vraiment entre deux yeux, avec le cerveau retourné pourquoi pas (ce sera peut-être faussement plus facile dans les premiers temps de ma démarche, du moins) ! Qu’adviendra t-il de la fibre d’une perception originalement déconstruite, ne tenant fébrilement que sur un tas bancal de paradoxes en tous genres, que je me suis rêvé d’avoir un jour effleuré.
Je n’ai fait d’ailleurs que rêver, tout du long de mon propre chemin. J’ai écris de modestes mais jolies choses dans le passé, toutes étaient en règle avec mon humeur du moment. Des choses difficiles à ressentir que j’ai posé sur papier comme s’il s’agissait d’une thérapie exutoire (ce que je fais en ce moment même). D’autres de mes textes étaient plus dans un jeu morbide, d’une danse gracieuse à l’apparence d’encre noir sur fond de tourments d’ado et d’ adulescent. « Les lettres Mortes » au nom bien porté sont un témoignage prétentieux du talent que je me suis imaginé à plusieurs reprises. Divers textes écrits avec mon vrai visage, un condensé de que j’ai été et que le miroir de mon âme reflètera toujours avec une profonde nostalgie. Beaucoup de moi sur une longue période ou ma vie, à fleur de peau avait l’émotion lacrymale comme moteur productif.
Un long silence épistolaire avec moi- même s’en suivi, heureusement entrecoupé, de flashs émotifs que j’ai pu laisser couler d’une plume tremblante mais présente. J’y remédierai peut-être un de ces prochains jours et voir même me surprendre à m’épanouir en ce domaine auquel je tiens.
J’ai pas mal dessiné également, toujours les mêmes choses, des motifs tribaux (motifs que l’on trouve essentiellement dans l’art du tatouage, généralement en noir, symbolisant parfaitement le sombre abstrait que l’âme pourrait avoir) ou à un niveau lambda j’ai acquis une petite dextérité, sans grande imagination, mais j’ai quand même certains dessins que je trouve plein de sensibilité noire (c’est un auto compliment). Est-ce que j’aurai la réelle motivation d’apprendre cette forme d’expression? En tout les cas, je me suis inscris à un cours de dessin que j’ai d’ailleurs commencé sur Internet – Rigolo va ! Me direz vous… Je verrai bien mais la démarche est faite, on verra bien…
Il y a toutes sortes de choses dont j’ai envie, mais je veux tout et tout de suite avec le minimum d’efforts aussi je ne m’en éparpille que plus. Le jonglage, la guitare et bien d’autres choses en sont les incessants exemples. A chaque fois pas trop mauvais, presque bon à certains yeux. En fait jusque de quoi impressionner les néophytes pré pubères de quand moi-même j’en fus un.
Voila de quoi amorcer ma « thérapie ».? Au niveau artistique cela fait bien une grosse dizaine d’année que je me pose là avec de temps en temps un éclair qui montre ses dents, qui a envie mais ne persévère pas. Qui néanmoins me permet à quelques bases dans les domaines cités pour exemples plus haut et qui me tiennent à cœur, reflétant les balises posées sur le chemin qui, bien gré mal gré, se trouve à un demi-tour plus vingt sept ans derrière moi. J’espère plein d’autres belles années, à venir, avec ou sans excès à venir, elles aussi, ou pas plus vas savoir.
Je me suis souvent plut à me plaindre, à dire que « c’est de la merde tout ça »
Trop facile, surtout qu’au fil de mon écriture, je me suis permis une pause d’une bonne heure, a boire comme je sais si bien le faire. Pour faire vrai, je me retourne acheter de la bière bon marché.

Le temps a passé depuis ce texte agacé, et je me retrouve toujours avec cette bière a pas cher. Il n’y a que la date qui a avancé et je me retrouve au même point enchaîné. Mais c’est pas pour autant la misère car au final, faut être foncdé pour pas reculer, espérer pouvoir un jour tout lâcher de haut, que quand ca tombe ca fasse tres mal, beaucoup plus qu’une fessée sur un petit cul bien bombé et stringé.

Changement de style car j’en ai pas, pour une fois que je touche un clavier de pc, faudrait que je m’applique…. Rien a dire de moins.

Et si le soleil se lève en même temps que mes envies, mes idées ce que j’ai besoin pour avancer, ce serait une éclipse définitive, de neuf heure a neuf heure le temps que marché plus reste ouvert pour acheter la tise et des lunettes pour pas se cramer les yeux en permanence, avec ce qu’on voit c’est l’opulence du rien ou du tout même , le tout de rien, le rien du rien ! Le soleil se lève ? Qu’il s’éteigne de par mon envie, j’invoque la lune même pas pleine, juste le petit croissant qui aide les paumés hors lampadaire à pouvoir se retrouver dans leurs sombres nuits.

Ils sont arrivés les vautours avec leur envies de me faire pleurer, a dire ce que je ne veux pas entendre, a faire des blagues qui réveille mes bas instincts, les plus avancés, ce qui affirme le fait.
Je suis beaucoup trop gentil, d’un regard tous se taisent, se tairaient (j’optimise certainement les pouvoirs que moi-même je me suis attribués).

Eh bien, que dire surement beaucoup, mais avant tout qu'elle présentation, quel texte grandiose, sans style... t'as plume a sublimé mes yeux, pixels certes, police sans style réel, simpliste mais si personnel! Je te sommes de continuer! Ta vie, ta bière... qu'importe tu es le bienvenu, nous pensons sensiblement pareil et pourtant si différent! Soit et vie ici autant qu'il te plaira! Agit, suit nous même par le silence! A bientôt pscibe!